Durant deux jours, Rodolphe Dogniaux nous fait réfléchir à la notion de vol, à l’action de déposséder autrui d’un bien et les différents mécanismes en jeu. Très vite, il nous lâche dans la nature et nous devons réaliser un projet.
Mes différentes pistes me mènent à m’intéresser à la réinsertion des délinquants à l’heure de la crise sanitaire. A l’image des artisans du bâtiment gênés dans leur travail, les cambriolages ne sont pas facilités par la généralisation du télétravail. Je saisis cette potentielle chute d’activité pour proposer des pistes de réorientations aux criminels souffrant de précarité.
J’imagine un questionnaire de compétence analogique et donc sans prélèvement de données. Le criminel répond à une série de questions en déplaçant les curseurs. La machine identifie les compétences acquises par l’intéressé grâce à ses activités passées. Elle lui propose une liste de métiers et formations compatibles. L’outil possède un aspect volontairement daté pour inspirer confiance sur le côté analogique et sur le respect de l’anonymat.